Chez A3P, nous sommes convaincus que l’utilisation du plastique va continuer de subir une forte transformation ces prochaines années, sans pour autant disparaître totalement de notre quotidien.
Les grandes familles d’emballages pourraient être réduites à 2 ou 3 pour garder par exemple le PET, le PP et le PS. Une usine de recyclage du PS pour le rendre apte au contact alimentaire est annoncée pour 2024.
Nous pensons que les productions s’orienteront vers du mono-matériaux pour éviter les mélanges de matériaux, tel que le PET/PE par exemple.
Nous remarquons aussi que les utilisations du plastique sont de plus en plus recentrées autour de leur principale caractéristique : il est de moins en moins fréquent de voir un produit emballé avec un plastique dont les caractéristiques ne correspondent pas exactement à son utilisation.
Notre filière fait face à un enjeu de taille : chercher des substituts du plastique. Si certaines pistes sont étudiées sérieusement (carton, cellulose moulée…), nous n’avons encore rien trouvé de mieux que le plastique pour garantir la sécurité des denrées alimentaires.
Prenons le cas d’une barquette en PET mono 600µ operculable pour un produit agroalimentaire ayant une DLC de 1 mois. Une barquette de substitution en carton ou en cellulose moulée nécessitera obligatoirement une lamination plastique si nous souhaitons remplacer la barquette existante. Nous tendrons donc sur une diminution du plastique mais celui-ci ne sera plus recyclable dans sa filaire d’origine car il restera chargé en carton, il servira cependant comme « carburant » dans les incinérateurs de déchets pour de la valorisation énergétique.
Nous continuons donc nos investigations dans différents essais de matière thermoformable et recherchons des solutions de substitution pour nos clients.
